« Nous invitons le président Mbosso à saisir la justice pour que la vérité éclate »

Le député national, Ayobangira Safari, élu de la circonscription de masisi dans la province du Nord-Kivu s'inquiète de la détérioration de la situation sécuritaire qui prévaut à l'Est de la République Démocratique du Congo et dans sa partie ouest. Il a, sur son compte twitter, inviter le président de l'Assemblée nationale, Christophe Mboso, à dénoncer les élus du peuple qui sont derrière ces rebelles.

« Nous invitons le président Mbosso qui avait promis de déférer devant la justice les complices dont il a affirmé posséder les noms après son interpellation “ quittez les groupes armés ” de saisir la justice pour que non seulement la vérité éclate mais, que surtout, des vies innocentes soient sauvées » , a-t-il écrit dans compte twitter.

« Après l'Est (Kivu et Ituri) voici maintenant l'Ouest frappé par cette problématique des groupes armés, plus précisément le territoire de Kwamouth dans le Kwango. » ajoute-t-il.

Pour le député Ayobangira Safari, élu du territoire de Masisi, il est plus que temps de mettre fin à la situation de l’Est, surtout avec l’occupation de la ville de Bunagana qui du jour au lendemain, continue à se détériorer, mais aussi l’impunité qui caractérise le pouvoir judiciaire congolais afin de rompre avec le cercle vicieux des massacres.

« Au moment où nous analysons le projet de calendrier, nous avons avec d’autres collègues, soulevés des inquiétudes par rapport à certains points notamment celui relatif au projet de loi d’amnistie en faveur de ceux là qui nous endeuille, vu que la situation sécuritaire continue à se détériorer. Il est plus que temps de mettre fin à l’impunité pour rompre avec le cercle vicieux des massacres, » a-t-il ajouté.

Soulignons qu'à Goma, la population ne jure que sur la paix pendant que Bunagana est occupé depuis plus de trois mois maintenant. Entre temps, les villages voisins, à l'exemple de Kabindi, sont entrain d'être vidés sur ordre des M23.

OlK