Kinshasa : Le Kuluna vit très bien dans la capitale congolaise

Depuis des années, le phénomène Kuluna bat son plein dans toutes les communes de Kinshasa. Cette incivisme est devenue amie de la population et la vie quotidienne des Kinoises et Kinois. Comme des saisons de football, ce phénomène a des périodes de repos et de reprises de tourmente dans la capitale congolaise. La dernière résurgence de ce phénomène inquiète toute la population.

« Arabes et Américains » se sont des sobriquets qu'ils se sont donnés depuis l'année 2022. Le niveau de banditisme a atteint un niveau alarmant et inquiétant. L'on vit des affrontements la journée comme la nuit dans certains des communes de Kinshasa. À part, Matete et Lemba, Ngaba, Selembao, Masina, Kimbanseke, Bandalungwa, Gombe et les autres communes sont aussi dans la liste.

La peur que ces Kulunas infligent à la population nécessite un regard du gouvernement, un regard actif. Dans bien des communes, les quartiers ont été divisés en deux de tels sortes que les habitants d'un avenue ne peuvent aller dans l'autre et aussi les habitants d'un quartier ne peuvent pas traverser dans un autre. Prendre ce risque soumet la personne a un interrogatoire concis et cousu par ces inciviques.

Et le manque des réponses exactes à leurs questions et cris exposent au dépouillement de tous ses biens, au coups et blessures mais parfois aussi à la mort. Comme ça a été le cas pour ce jeune homme dont la vidéo du meurtre est devenue virale sur les réseaux sociaux. Il faut le dire, parfois les réponses exactes ne permettent pas non plus d'être épargné de ces bavures.

Du côté du gouvernement congolais, plusieurs résolutions ont été prises mais sans succès. On se rappellera du Général Célestin Kanyama et son opération Likofi en 2014 et 2015. Il y a aussi l'envoie de ces Kulunas à Kanyama Kasese initié par le gouverneur de la ville province de Kinshasa, Gentiny Ngobila. La dernière résolution en vue est la décision du gouvernement de les envoyer dans des prisons à haute sécurité où ils auront du mal à se faire libérer au bout de quelques temps.

Soulignons ici que, le phénomène Kuluna aussi appelé le banditisme urbain à Kinshasa est aussi fruit des plusieurs substances chimiques toxiques que consomment ces jeunes gens. L'on aimerait attirer l'attention à la drogue artisanale appelé « Bombé » qui, produit à base des résidus des tuyaux d'échappement des automobiles, rend pendant un moment immobile et inconscient. Au bout, c'est l'absence de toute compassion, de toute peur et surtout de toute faculté mentale.

OlK