« Il faut agir, si nous ne voulons pas rater notre rendez-vous glorieux de demain » M. Luntadila

Au cours de son discours tenu le vendredi 30 juin, à l’occasion de la célébration de l’indépendance de la RDC, Le fondateur du mouvement panafricain, Ubuntu na kimuntu, Mfumu Luntadila Diavena est revenu sur les vagues d’agressions qu’à subies l’Afrique qui selon lui, ont réussi à amorcer le déclin de sa civilisation qui était jadis stable. Et à la même occasion, il a précisé que l’Afrique regorge dans son sein les moyens de se prendre en charge et de se développer, quand elle met au centre de son projet civilisationnel, ses propres valeurs et quand elle compte sur ses propres ressources.

Le président de l’U.na.K a fait savoir les différentes richesses et ressources de la République démocratique du Congo et de l’Afrique, qui sont d’une grande importance pour l’humanité toute entière, en précisant :

« L’Afrique n’est pas seulement le berceau de la vie mais aussi le berceau de la civilisation [...] En effet, notre pays et notre continent dont la terre est le fruit de l’histoire la plus longue de l’humanité et donc de la plus grande expérience humaine [...] Car elle a toujours regorgé toutes les ressources qui permettent au monde d’évoluer mais surtout tout simplement de vivre. Et il est connu que non seulement le bassin du Congo constitue l’origine de la vie sur notre planète, mais c’est aussi de là que sont partis tous les éléments de la civilisation. »

Et avant de détailler les différentes vagues d’agression qu’à subies l’Afrique, Mfumu Luntadila a également souligné que l’Afrique a éclairé à travers ses valeurs, ses connaissances scientifiques, son art, sa philosophie et sa spiritualité, tout le reste du monde qui venait s’abreuver dans nos contrées. Surtout dans « celle qui constitue pour nous dans l’antiquité l’aboutissement de notre haut niveau de civilisation à savoir Ta Mery que les historiens et égyptologues occidentaux appellent communément égypte antique »

Parlant d’agression, le fondateur de l’U.na.K

a retracé les différentes vagues d’agression qui ont contribué à la chute de l’Afrique et qui continue de la rendre captive d’une manière ou d’une autre.

« Les agressions des Hyksos, des peuples dits « de la mer », ensuite des assyriens, des perses, des grecques, des romains, des arabes et enfin des européens. après cette première vague d’agression, est venu ensuite la traite négrière d’abord des arabes ensuite celles des occidentaux, et enfin le colonialisme. » cite t-il.

Face à ces différentes agressions, Mfumu Luntadila a souligné que « l’Afrique a toujours à travers ses propres ressources lutter pour obtenir les indépendances des différents pays, même si il faut le reconnaître, ces dernières ne sont pas totalement effectives. »

Et c’est ainsi qu’il a mis en place le mouvement panafricain qui se positionne du côté de la société civile, dans le but de servir de rappel de mémoire et de sortir la jeunesse congolaise et africaine dans l’ignorance. La mission est aussi d'éveiller la conscience du peuple et surtout d’interpeller les dirigeants africains sur la nécessité d’adopter une gouvernance endogène afin de contribuer à l’évolution non seulement de leur pays, mais de toute l’Afrique et même de toute la planète.

Christian Makasinga